HENT AMZER, DE ENORA, INAUGURÉ LE 01 JANVIER 2015

PORTRAITS BIRMANS, DE CAROLINE, INAUGURÉ LE 24 MAI 2014

2010, ouverture de la Birmanie aux touristes depuis un an. C’est avec mon amie Marie-José que je pars découvrir ce pays. Dix  jours pour déambuler dans Yangon, faire du vélo dans le splendide parc du Old Bagan et de voguer sur une pirogue sur le lac Inlé. Appareil photo en main, j’étais impressionnée par la beauté des paysages, encore épargnés par la modernité. C’était une nature brute et sauvage. Mais ce qui m’a alors le plus touché ce sont les visages des birmans. J’ai réalisé de nombreux portraits de femmes, d’hommes et d’enfants. Je ne les ai jamais pris en photo sans un consentement tacite. Si certain me faisaient signe qu’ils ne voulaient pas, je respectais leur désir. Pour prendre une photo, je restais souvent avec mon amie à les regarder vivre et cela pouvait durer longtemps avant de prendre la photo. Dans les marchés du matin très tôt avant que la chaleur ne tombe, l’activité très dense nous permettait de prendre davantage de portraits. C’est au monastère de Nat Taung que j’ai réalisé les portraits de tous jeunes moines. Il y avait une atmosphère à la fois espiègle et pleine de sagesse. C’est ce qui m’a conduit à choisir ces portraits-là plutôt que d’autres où la souffrance et la misère étaient plus présentes.

IL ETAIT UNE FOIS ST JACQUES, DE CAROLINE, INAUGURÉ LE 29 SEPTEMBRE 2013

Jack  ou « le voyage à St Jacques de Compostelle ». C’est le titre d’une pièce de Théâtre de marionnettes, écrite, réalisée et jouée par l’équipe d’aumônerie de 5ème de Lozère-Villebon 2005-2006, que j’ai animée avec 2 autres parents.

Ce sont ces marionnettes réalisées par les enfants qui m’ont inspirées. Restées au fond d’une valise dans le grenier, je les ai redécouvertes et certaines, celles des personnages principaux de la pièce, je les ai réarrangées pour les mettre une nouvelle fois en scène.

Cette pièce raconte l’histoire d’un homme qui fait le pèlerinage à St Jacques de Compostelle. Et bien sûr il s’appelle Jacques. Il rencontre des gens formidables et il lui arrive des tas d’aventures.

Acte 1, « Le départ», on voit donc ici le personnage Jacques, avec son baluchon.

Acte 2, « Galère», il rate son bus, il se trompe d’auberge, il côtoie des clochards.

Acte 3, « Soirée au gîte», il rencontre enfin une femme portugaise qui lui indique où dormir.

Acte 4, « La journée solitude», il se prend d’amitié avec un bouquetin, il voit des champignons qu’il mange et s’assoupi. Puis il se réveille dans un monde imaginaire : un hippopotame vert et un lapin orange qui discutent avec un dauphin. Puis l’effet hallucinogène disparait.

Acte 5, « L’arrivée à Compostelle», c’est là qu’il rencontre le gendarme ; même si dans l’exposition il n’est pas placé tout à fait au bon endroit pour une question d’esthétique. Il retrouve un pote anglais à lui qui le reconnait depuis sa fenêtre. Puis le guide dans la ville, il va faire un détour par la mosquée et arrive enfin à la cathédrale. Terme du voyage.

J’avais une grande envie de réhabiliter pour le temps d’une expo, ces personnages à la fois naïfs et émouvants.

MOUVEMENTS, DE FRANÇOISE, INAUGURÉ LE 23 MARS 2013

 

AR BISKOULENN, DE ANNE, INAUGURÉ LE 1 JANVIER 2013

Le projet Ar Biskoulenn est né de l’envie de jouer avec les couleurs et les tissus. J’ai découvert le Lutradur, un tissu de polyester non tissé, parfait pour satisfaire cette envie.. En effet, il est transparent, et peut être coloré et cousu. 

Chaque tableau est constitué de quatre épaisseurs, un fond, un molleton, un tissu et le Lutradur (tissu non tissé translucide). Ces 2 derniers sont teint et peint à la main. Les différentes épaisseurs sont brodées à la machine. La dernière étape consiste à évider certains motifs brodés afin de révéler le tissu du dessous, moment magique qui donne corps au tableau et vie aux couleurs.

Géométries variables, de Laurence, du 2 septembre 2012 au 1 janvier 2013

MATRICE, DE CORENTIN, DU 29 avril au 2 septembre 2012

 

 

PASTORALE, DE YVES, DU 05 Fevrier au 29 Avril 2012

Pastorale, ce sont 4 peaux de vache, de vraies peaux que l’on peut toucher, caresser, avec des poils plus ou moins long. Et comme toute réalisation conceptuelle, il n’y pas d’explication. Finalement c’est plus le genre de chose que l’on s’attend à trouver dans une rubrique déco que dans la suite des tableaux qui l’ont précédé sur . Mais moins on voit de vraies vaches dans les champs près de chez soi, plus on a besoin d’en faire des images. Pastorale, c’est un moyen de remettre un peu de campagne dans le salon. Mais une campagne maîtrisée, propre et carrée, moderne. Finalement, non ce n’est pas très vivant, rien à voir avec les vaches, c’est purement conceptuel et il n’y a rien à expliquer.

La palette des saisons, de Mique, du 27 novembre 2011 au 05 février 2012

La Palette des saisons se compose de :

• Eclosion aquarellée : pour le printemps, on y trouve des couleurs douces un peu floues comme une aquarelle et la naissance de la vie.
• Eclats d’été : une explosion de rouge pour marquer la chaleur.
• Dentelle automnale : souvenir d’enfant d’avoir trainé les pieds dans les feuilles mortes et les avoir gentiment déshabillées.
• Cache cache en blanc manteau : apporte la pureté mais aussi le besoin de se protéger de s’emmitoufler pour avoir plus chaud.

Mique

Souvenirs Aborigènes, de Fanny Apostoli, du 24 septembre au 27 novembre 2011

L’idée m’est venu de réaliser ces tableaux, après mon retour d’Australie. J’ai voulu représenter les animaux typiques de ce pays : Le kangourou que nous avons rencontré plusieurs fois le long des routes, l’émeu que nous avons failli écraser, l’ornithorynque que nous avons croisé à l’aquarium de Sydney, et la tortue de mer avec laquelle nous avons nagé dans la grande barrière de corail. Le tout ornementé d’un style aborigène spécifique à l’Australie. Ce sont donc mes « Souvenirs Aborigènes » qui sont représentés ici.

Fanny